Tracklist :

01. Jingles 4:16
02. You Are My Girl 4:18
03. Premiere Classe 4:13
04. I'll Make You Jazz 5:11
05. Window Shopper 4:11
06. Tender Love 3:58
07. Love Is On My Side 4:14
08. This Song Is For Roy 4:42
09. Searchin' For Love 5:14
10. A Night In Tunisia 4:37

Salut ! Aujourd'hui je vais vous « parler » d'un artiste que j'ai découvert sur le web au moment de la sortie de son opus « Jazz & Souful » en 2010. Je faisais des recherches sur diverses formations d'acid jazz comme, par exemple, « Brand New Heavies », quand soudain j'ai été interpellé par la présence d'un français, ce qui est plutôt rare dans ce style de musique. Et en plus il est guitariste comme Ronny Jordan que j'adore (artiste anglais malheureusement décédé en début d'année et je ferai sans doute un post sur son disque de référence « The Antidote »). Je suis très sensible (allez savoir pourquoi?) au son de la guitare jazz, cela me rend tout chose. La sonorité moelleuse, la chaleur... je kiffe grave et je devrai m'y mettre, apprendre mais je trouve la théorie sur l'improvisation jazz et les gammes trop difficile. C'est pour ça que j'en reste à la guitare rock/blues et à la basse (là, par contre j’essaie de jouer plein de styles différents). Et oui ! Je suis musicien... et depuis bientôt 20 ans mais j'y reviendrai dans ce blog...

Bon, revenons à ces dix titres, il y a deux classiques du jazz : « A Night In Tunisia » de Dizzy Gillespie et « Jingles » de Wes Montgomery (autre guitariste de jazz que j’idolâtre) qui rendent extrêmement bien avec de très bons solos de guitare, une excellente rythmique... bref bon boulot ! Les autres morceaux sont tous excellents mêlant les genres comme la musique électronique, la dance, le funk tout en ayant cette ligne directrice acid jazz. Le jeu de Christophe De Villa est très expressif, assez proche de Wes Montgomery cité plus haut, avec les attaques sans médiator (le petit triangle souvent en plastique servant à pincer les cordes) seulement au pouce ce qui donne ce timbre si spécial, sans tomber dans la caricature du maître. En écoutant ces titres on a qu'une envie : s'installer bien confortablement dans un bon canapé en cuir, avec un verre d'alcool délicat... et une une jolie femme en robe de soirée.

La chaine You Tube

L'excellent "Window Shopper" reprenant le motif du même titre de 50 cent:

Quand on amène son enfant au cinéma c'est toujours le même rituel : quel est le film le moins pénible pour nous autres, adultes ? Celui-ci n'est-il pas trop violent ? Celui-ci n'est-il pas trop con ? Mais en cette période estivale le choix est assez restreint, peu de film pour la jeunesse. Alors, bon, va pour « opération casse-noisette ». L'intrigue est très simple : Au cœur d'une grande ville, la faune d'un parc cherche de la nourriture à mettre en réserve pour pouvoir passer l'hiver tranquille. Mais un écureuil qui se la joue perso est banni du parc par ses congénères. Face à la dure métropole, en quête de nourriture, il va tomber sur une boutique de noix reprise par des gangsters préparant un casse dans une banque...

Bon, rien de neuf dans tout ça, mais je ne suis pas certain que les plus jeunes comprendront bien l'histoire mais ils pourront au moins rigoler aux différents gags... ou pas, car malheureusement on nage dans le lourdingue et le cradingue (rots, pets...) et ça n'a pas l'air très efficace vu le peu de rires que j'ai entendu. Dommage, parce que l'animation est assez réussie et que les morales restent dans la norme des grandes productions. Il manque un je-ne-sais-quoi pour faire de ce film un bon film, mais face à un ténor, « planes 2 » par exemple, il ne tient pas la comparaison. Bref, pour les parents c'est un animé casse-cou... heu noisettes, c'est sûr ! Mais vos chères petites têtes blondes passeront tout de même un bon moment...

Grande

La mer, celle qui enfante mes rêves

Celle qui a pu nourrir mes ambitions,

Mes amours, éclaircir le pale horizon

De ne plus te voir j'en crève

Salut à tous ! Aujourd'hui je désirerai aborder les mangas (eh oui j'aime bien) et un en particulier « les vacances de Jésus et Bouddha » de la mangaka Hikaru Nakamura. Très originale, cette série humoriste narre les moments de vie en collocation de nos deux saints dans le Tokyo actuel. Petit pitch de l'éditeur Kurokawa :

« Après avoir œuvré au bonheur de l'humanité pendant 2000 ans, les deux amis décident de prendre quelques vacances en louant un petit appartement sur Terre. Ils vont découvrir un mode de vie bien éloigné du paradis et vous offrir un regard inédit sur notre quotidien. Vous apprendrez ce que ressent Jésus quand on le prend pour Johnny Depp, ou ce que pense Bouddha de ces statues à son effigie, qui ont tant de succès dans les magasins de décoration... »

Les livres sont découpés en chapitres représentant chacun une tranche de vie, et on peut dire que très souvent c'est franchement drôle car nos saints sont très candides et innocents face à notre mode de vie, enfin, le mode de vie japonais en l’occurrence. De nombreux quiproquos, des situations embarrassantes n'entame jamais la bonne humeur et l'optimisme des deux colocataires qu'on aimerait bien avoir comme voisins et pourquoi pas comme amis. D'ailleurs, en tant que non japonais on peut se sentir proche d'eux (dans une certaine mesure bien sûr!) dans la découverte de ce pays si fascinant qu'est le Japon. Parce qu'il y a aussi un intérêt culturel dans ces mangas, on apprend plein de chose tout en se fendant la poire (pour ma part, cela ne fera pas forcément rire tout le monde). En France, actuellement la série en est au tome 7 et le travail de l'éditeur et tout simplement parfait : les couvertures magnifiques avec des impressions en reliefs, la traduction extrêmement bien réalisée... bref vous l'aurez compris je suis un inconditionnel, pas la peine que j'en rajoute, c'est à vous de voir...

Qu'est-ce qu'on s'emmerde pendant les vacances ! Surtout lorsqu'on ne part pas vers une destination exotique (ou autre). Pourtant moi aussi j'aurai bien eu besoin d'un peu d'évasion... (soupir!). Tiens, même le camping j'aurai accepté, c'est dire mon désarroi. Oui, parce que le dodo sous la tente ou, ô grand luxe, en caravane, très peu pour moi. Non pas qu'il me faille à tout prix mon petit confort, non, c'est ailleurs. Je suis allergique à l'ambiance camping. Déjà, rien qu'à ton arrivé tu es déjà dans le bad trip : à l’accueil, un gus en short et tongs (si en plus il a un tee-shirt au nom du camping c'est mort) te reçoit avec un sourire éclatant causé par un bronzage digne des plus belles pubs des années 80. Et toi, t'as l'air con avec ta peau couleur de lait et ton polo trop large servant à masquer un manque cruel de musculature (et aussi quelques bourrelets disgracieux). Suite aux formalités, il m'indique l'emplacement qui sera le mien, et comme d'habitude, c'est celui qui se trouve à deux kilomètres des toilettes (il a vu sous mon polo ou quoi ? Y veut m'faire maigrir!). Après avoir expliqué les diverses activités, toutes sportives bien évidement (c'est une idée fixe ! décidément trop moulant ce polo), il rentre dans sa casbah en saluant tout le monde. Bon, maintenant faut monter la tente et ça c'est une autre affaire. Et bien sûr tu passe pour un aventurier à la noix en essayant de comprendre ce qui va en haut et ce qui reste au sol. Après, vingt minutes... heu disons plutôt deux heures, la canadienne est tant bien que mal enfin montée. Un petit rafraîchissement ne serai pas superflu donc direction le bar qui se trouve, c'est mieux que les toilettes, à seulement huit cents mètres. Ah ! Ils ne vendent que des canettes, bon c'est pas grave « une canette de coca s'il vous plaît ? »... 2 euros 60 !!!! P##### ! elle est en argent ou quoi ? Heureusement que j'ai prévu un stock mais elle ne seront pas aussi fraîches. Là, seul sur une belle chaise en magnifique plastique blanc y reste plus qu'à siroter ce coca de luxe en se détendant. Enfin, en se détendant c'est vite dit car il y a toujours des jeux pour enfants à côté des lieux de détente, alors je te dis pas le raffut des gosses (très nombreux). Bon tant pis, il faut retourner à la tente sous peine d'une perte d'audition de 10 %. Le plus dur pour ce trajet c'est de slalomer entre les boules de pétanque en prenant grand soin d'en toucher aucune sinon c'est le drame. Enfin, vu les doses de pastis que les joueurs s'envoient ils ne remarqueront peut-être pas si j'en effleure une. Allez, direction la douche où il faut à peu près 8 minutes pour avoir de l'eau... tiède, un brossage de dents à côté d'une mamie qui fait la vaisselle et au lit. Mais la veillée sera longue pour mes voisins d'emplacement, très longue même. Finalement je suis peut-être mieux chez moi en ce mois d’août..... (re-soupir)

MoyenneDroite

Aujourd'hui, n'ayant rien d'autre à foutre j'ai décidé d'aller au cinéma (aventure palpitante me direz-vous?) ce qui était un bon début... mais quel film voir ? « Lucy » de Luc Besson ? Heu.. non, j'ai dit AU CINEMA pas regarder un téléfilm de la chaîne ScyFy ! « La chambre bleu » ? Pourquoi pas mais l'horaire ne me convient pas (en plus je suis chiant). Bon, alors va pour « la planète des singes : l'affrontement », et en 3D s'il vous plaît, et ouais je ne me refuse rien.

Je vous plante le décor : l'humanité a été terrassée par un virus et une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, contrôle la terre, ou du moins une grande forêt. Enfin, évolués nos singe ? Pas tant que ça, car il vivent, paisiblement (c'est bien ça!), un peu comme nos hommes de la préhistoire (hé oui, ils ont tout à découvrir). Mais il y a quand même une fraction de péquenauds américains qui n'ont pas été touchés par la grippe de la mort. Alors en bons gros bourrins d'humains ils vont vite foutre le bordel dans la société pacifique de nos bêtes à poils (littéralement car nos macaques se trimbalent à poils sans aucune gêne... ah ! j'vous jure les primitifs alors).

Pour du grand spectacle c'est du grand spectacle ! Les effets spéciaux sont superbes et les expressions faciales des singes impressionnante d'humanité, d'ailleurs chapeau bas à Andy Serkis (le gollum du SDA) qui campe un César plus que crédible. Bref c'est beau et en 3D ça cartonne... Quand au reste, scénario, histoire, ça pisse pas bien loin. Trop formaté Hollywood, tout est prévisible (et risible). Donc à voir pour se divertir sans trop réfléchir....

Salut à tous amis d'internet, bloguers ou autres, je suis le cœlacanthe, un poisson tout droit sorti de la préhistoire, mais pour plus d'informations sur mon anatomie ( hé hé ), et même plus encore, veuillez vous référer à Wikipédia. Fraîchement sorti des profondeurs océaniques, je me lance dans l'écriture d'un blog où je tenterai d'analyser, de décrypter, la race humaine et donc ses mœurs, ses envies, etc... ainsi que des petites chroniques sur des livres, films ou disques qui m'auraient marqués en bon ou en mal. Alors allons-y !

Mais avant tout je dois un petit peu me présenter : vous savez déjà que je suis un cœlacanthe, mais je dois indiquer quelques infos supplémentaires pour mieux me cerner. J'ai une trentaine d'années (bon, ouais, plus proche de la quarantaine mais... chut !), de sexe masculin, célibataire, un enfant, un travail et un q.i. de poisson (à votre avis le quel est le plus important ?). J'ai été absent de la blogosphère depuis environ cinq ans (connu sous un autre pseudo que je ne révélerai pas) et c'est un vrai plaisir de revenir hanter ces lieux, qui je l'espère n'ont pas trop changés. A très vite...

Le coelacanthe: